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NOUS PASSONS UN TIERS DE NOTRE VIE A DORMIR*
Le sommeil est un facteur de régulation de la vie physique, de la vie psychique cognitive et
émotionnelle, il influence non seulement notre qualité de vie mais aussi notre durée de vie.
Le sommeil est indispensable au maintien des fonctions d'apprentissage, de mémorisation, de
récupération d'une fatigue physique, intellectuelle et émotionnelle.
On estime que le sommeil est impliqué dans toute la vie de l'être humain, dés la croissance de
l'enfant, à la réparation des muscles, de la peau, des os chez l'adulte car c'est pendant que nous
dormons qu'est sécrétée l'hormone de croissance. Il est également un moment privilégié de la
constitution de l'immunité.
*INSV institut national du sommeil et de la vigilance. |
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Le manque de sommeil |
et ses conséquences... |
- chez l'enfant et l'adolescent* :
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- 75% des étudiants déclarent ressentir de la somnolence
- 22,6% déclarent avoir des problèmes de sommeil
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- chez l'adulte salarié** :
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Plus de 4 salariés français sur 5 déclarent souffrir d'insomnies liées au travail :
- 40% recherche d'emploi
- 32% travail stressant
- 10% peur de licenciement
... autant de facteurs venant troubler les nuits paisibles des salariés français, en effet un manque de sommeil entrave les aptitudes du salarié :
- le stress perturbe le sommeil
- le manque de sommeil augmente le stress
- le manque de sommeil entraine d'autres pathologies : prise de poids et obésité, perturbation
cardiovasculaire, cognitifs et émotionnelle
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*www.usem.fr enquête de Usem/CSA réalisé en 2009
**www.monsterstressetsommeil.fr |
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Le sommeil exerce d'importants effets de modulation sur la fonction neuro-endocrinienne et la
régulation du glucose. Les études en laboratoire chez de jeunes et sains volontaires ont montré que
la restriction de sommeil expérimentale est associée à une dérégulation du contrôle neuroendocrinien
de l'appétit compatible avec l'augmentation de la faim et avec des altérations des
paramètres de tolérance au glucose évocateurs d'un risque accru du diabète. Constatations
épidémiologiques chez les enfants et les adultes sont cohérentes avec les données de laboratoire.
*Département de médecine, Université de Chicago. USA .Van Cauter E, Holmback U, Knutson K.
La réduction de la durée du sommeil et donc de sa qualité semblent être endémique dans la société
moderne. Le sommeil est un régulateur majeur de la production hormonale, régulant le glucose et la
fonction cardio-vasculaire. Au cours du sommeil, le cortisol (hormone du stress) est inhibé.
Ainsi la perte du sommeil est un facteur de risque pour l'obésité et le diabète de type 2. La
perturbation hormonale entraine une perte du contrôle de l'appétit et de la dépense énergétique.
*Département de médecine, Université de Chicago, USA. Van Cauter E, Spiegel K, Tasali E, Leproult R.
Les habitudes de sommeil et les prédictifs de troubles du sommeil dans une large population
d'étudiants du collège :
sur un échantillon de 1125 étudiants âgés de 17 à 24 ans d'une université du Midwest, une
écrasante majorité des étudiants a déclaré que le stress émotionnel et universitaire avait un impact
négatif sur le sommeil. Une relation étroite entre la qualité du sommeil et la santé physique et
mentale se dégage de cette étude.
*J Adolesc Health. 2010 Feb;46 (2) : 124-32.Epub 2009 Aug 3.PMID:20113918 PubMed
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